Monologues Time

Publié le 2 Mars 2013

Monologues Time

Je ne sais pas si le concept vous plaira, mais j'ai des tas de textes trop court pour être poster seul. Je lance donc une série de "monologue" ( comme ce sont souvent des monologues ou des pensées de personnages ). Voici le premier article à ce sujet.

Texte 1

"Peux t-on pardonner à une personne d'être ce qu'elle est?

Et ceux même si ce qu'elle est vous horrifie?

Pardonne moi...

Pardonne moi t'être ce monstre.

Ne me regarde pas.

Je ne veux pas que tu me vois comme ça.

Pardonne moi t'être ton bourreau.

S'il te plait : tue moi.

Délivre moi.

Délivre toi.

Mais ne me regarde pas comme ça."

Leïla à Fëanàro, je n'en dirai pas plus, sachez seulement qu'il y a des tas de sens cachés :u

Texte 2

"Il était beau, je devais bien me l'avouer.
 Mais pas comme je me faisais à l'idée du Beau.


Il y avait en lui quelque chose de violent, voir chaotique.
 Il ne souriait jamais vraiment ou bien c'était cinglant, comme un coup de tonnerre dans une nuit calme et chaude d'été.
 Une beauté froide à l'état brut. 
Derrière sa froideur et son apparente insensibilité, je sentais ce feu ardent qui transparaissait dans ses yeux.
 Une beauté sauvage, voilà ce qu'il avait. 
Aussi magnifique et terrifiant qu'un dragon, bien qu'il se plaisait davantage à son image de loup solitaire.


J'aurais aimé lui dire un jour.
 Que j'aimais me perdre dans ses yeux bleus modorés et même observer ses cheveux de feu s'embrasaient au soleil. 
Seulement on ne garde pas ce genre de trésor, car il est indéniablement libre et, par conséquent, seul. "




Note: Fëanàro vu par Emaïl

Texte 3

Nous sommes des parias. 
Des tâches plus vulgairement. 
De la gangrène.
 Nous ne pouvons mourir, ni être heureux, nous sommes condamnés à souffrir.
 Tu as fait le choix de devenir une ombre. 
Pourtant tu t'accroches aux souvenirs des Hommes comme une vieille encre sur une lettre froissée et brûlée .
Moi, je veux leur mort. 
 J'ai choisi la voie du sang.
 Nous sommes deux gouttes d'encre et de sang dans l'immensité de l'univers."



Fëanàro parlant de son frère et lui.

Texte 4

"Ne crains pas les ténèbres...
 Ne te laisse pas envahir par l'angoisse petite chose. 


Pour toutes tes questions il existe des réponses. 
Un jour tout sera plus facile.
 N'aie pas peur du noir car j'y demeure en silence.


Je serais là quand tous tes espoirs disparaîtront.
 Je serais toujours là gamine. 
Je possède la flamme, je suis ta lanterne. 
Laisse toi guider, fais moi confiance.
 Tout ira bien, je suis là.


Et si un jour, par mégarde, tu cesses de croire en moi,
 alors n'oublie pas que tu possèdes en toi, un peu de moi. 
L'essence même de mon existence : la haine.
 A défaut de courage, fais preuve de rage. 
Et, je te l'assure, elle peut mener loin. 
Plus loin que tous les autres.


Et lorsque tu attendras la jouissance de dominer enfin à ton tour,
 alors tu sauras ce qu'est d'être le prince des ténèbres."



Fëanàro à Leïla. Encore des tas de reflexions énigmatiques...

Je pense que ça suffira pour cet article. N'hésitez à laisser vos impressions, j'espère qu'ils vous aideront à mieux comprendre certains personnages et les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres.

Rédigé par Feanaro07

Publié dans #Monologues

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A
Tous ces monologues sont très bien écrits, j'ai hâte de voir les prochaines histoires.
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